Copenhague serait la capitale d’un des pays les plus heureux du monde.
Le Danemark serait le pays le plus heureux d’Europe et Copenhague sa capitale baigne donc dans la félicité. On ne sait pas bien comment est établi ce classement mais il est certain que l’on se sent bien dans cette belle ville.
Centre Ville
Le centre est vivant, animé surtout si l’on a la chance de bénéficier d’un rayon de soleil. Les cafés de la place Nytorv sont alors vite pleins et la bière coule abondamment.
Plus loin les quais de Nyhavn sont longés d’un côté par un très bel alignement de vieilles maisons et de l’autre par des bateaux à voiles qui font toujours rêver.
Ça sent la bière de Londres à Berlin, justement Copenhague est sur le chemin et Nyhavn réunit tous les marins la chope à la main.
La promenade se prolonge jusqu’à l’inévitable petite sirène dont on se demande comment elle a pu devenir le symbole de Copenhague à l’égal du « Manneken pis » symbole de Bruxelles.
Si l’on s’écarte du quai bruyant et animé, on atteint le château Amalienborg actuelle résidence royale qui prend place sur une élégante place du même nom.
A travers les jets d’eau on aperçoit l’église St-Frédéric (Frederiks Kirke) dite église de marbre au bout de la Frederiksgade.
conçue à l’image du Panthéon de Rome, son dôme spectaculaire culmine à 46 mètres. Commencée en 1749 sous le roi Frederick V en style baroque, elle est modifiée en style classique par un architecte français, Nicolas-Henri Jardin mais le coût du projet ne permet de terminer les travaux qu’en 1894. C’est un très bel édifice, très harmonieux tant en façade qu’à l’intérieur où la forme ronde et la haute voûte contribuent à la dignité des lieux.
La vaste place de l’Hôtel de ville, très animée, manque de charme mais le bâtiment construit au début du 20è siècle dans un style «romantique» serait inspiré de l’Hôtel de Ville de Sienne.
Le palais de Christiansborg était la résidence royale depuis le XVè siècle jusqu’à la fin du XVIIIè. Surmonté d’un befroi, il a beaucoup d’allure. Il est flanqué du bâtiment de la bourse (Børsen), curieuse construction du XVIè siècle marquée par une tour constituée de quatre queues de dragon tressées symbolisant l’union des pays du nord.
Vraiment, le bonheur.
Pas exactement un haut lieu de gastronomie mais le ”smørrebrød” danois peut être un régal. Sandwich ouvert fait de pain noir et d’une variété infinie d’ingrédients, c’est un repas très agréable avec une pinte de bière rehaussée d’aquavit.
Voir ici : Les restaurants de smørrebrød à Copenhague ; mention spéciale pour le Restaurant Schønnemann